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Matinée de formation continue en psychothérapie

novembre 8 @ 9h00 - 12h30

«Le transfert : de la narration à l’interprétation »

par Jacqueline Girard-Frésard

 

Argument

Le transfert est une énigme. Le transfert est à la fois un moteur au service de la psychanalyse et un glisseur d’un sujet à l’autre. « C’est une chose bien étrange que le patient réincarne dans son analyste, un personnage du passé » (S. Freud). Cette énigme s’illustre dans l’émergence du transfert par la répétition de l’amour, de la haine, du plaisir et de la détresse. La situation psychanalytique en crée les conditions, allume l’incendie. Le psychanalyste s’offre comme un écran de projection, réceptacle des associations libres de l’analysant.

La narration implique la présence d’un narrateur qui raconte une histoire à un narrataire. Le narrateur parle non seulement avec des mots, des phrases mais également avec son corps, sa prosodie, sa rythmicité, ses silences, son affect. Le psychanalyste écoute avec ses yeux, son souffle, son étonnement, ses attentes, sa patience ou impatience, sa concentration, son émotion.

L’interprétation est la boîte à outil du psychanalyste. Il analyse les rêves, les lapsus, les actes manqués, les traces de l’inconscient, les mots d’esprit, le désir, les défenses, que l’analysant valide ou pas. L’interprétation est le seul acte du psychanalyste. Ses mots portent un sens étranger au cœur de l’intime. La force du transfert permet aux mots de l’interprétation de dégager un effet bouleversant.

Lectures proposées

D.W. Winnicott (1971) : « L’utilisation de l’objet » in Jeu et réalité , nrf, Edition Gallimard,
pp.120-131

D. Quinodoz (2002) : « Un langage qui touche », in Des mots qui touchent, PUF, pp 43-59

Détails

Lieu