
Matinée de formation continue en psychothérapie

« Actings et transfert/contretransfert »
par Berengère de Senarclens
Argument
Lors de cette matinée je souhaite me pencher sur le défi que représente le travail « psy » avec les états limites, avec ces patients qu’on nomme narcissiques identitaires. La thérapie mobilise en eux des transferts idéalisants qui alternent souvent avec des mouvements destructeurs et un transfert négatif. Ils sollicitent particulièrement notre contre-transfert et nous confrontent aussi bien à un monde paradoxal qu’à des langages déroutants, tels que des actings.
J’évoquerai aussi quelques problèmes techniques que ces patients posent et insisterai sur la nécessité de se mettre à l’écoute de ce que l’on nomme « traumas primaires », ce quelque chose de « trop » qui a débordé les capacités de leur moi d’infans. Les traces de ces vécus archaïques – qui précèdent souvent l’apparition du langage – sont aussi inoubliables qu’irreprésentables et, en cela, elles ont un impact central sur l’évolution du moi.
Lectures proposées
Roussillon, R (2012 : « On souffre du non approprié de l’histoire, on guérit en l’intégrant », Le Carnet psy No. 167 – pp 36-41
Senarclens, B. de (2025) « De la douleur à la souffrance dans la clinique des limites », in Cliniques de la destructivité, pp 119-134, sous la direction de Anne Brun- Ed. In Press.
A tout hasard :
Senarclens, B. de (2022) Le défi des états limites. Ed. Campagne première, Paris (plus particulièrement le chapitre IV et le IX)